astuces de prof de FLE (pas révolutionnaires mais utiles)
Voici 5 astuces de prof de FLE qui peuvent vous être utiles, à vous de me dire …
AuteurCéline
1. Le casse-tête des sous-groupes
C’est
humain, si vous demandez à vos apprenants de faire des groupes de 2,3
ou 4, ils vont toujours travailler avec les mêmes personnes. Pas
terrible pour la dynamique de groupe.
J’ai résolu le problème avec des tirages
au sort tout simples; mon préféré étant les cartes de UNO : Autant de
cartes que d’apprenants et ça fonctionne pour toutes les tailles de
sous-groupes si vous sélectionnez bien vos cartes. (même couleur, même
numéro pour les groupes de 2 et mêmes couleurs pour les groupes plus
importants).
Maintenant, si j’ai le malheur d’oublier mes cartes à la maison, je me fais presque “engueuler” par mes apprenants.
2. La pause café qui dure, dure…
En
réalité, les apprenants sont fatigués . Ma solution du moment consiste à
allonger avec eux la pause café selon deux ou trois modalités
récurrentes (le café entre dans la salle avec nous) :
- En France, l’actualité de ces derniers
jours commentée et analysée autour d”un bon café (je me répète, il est
essentiel c’est encore une pause mais en français). / A partir d’un
problème administratif (très souvent), on demande aux autres d’aider la
personne qui se questionne. (Là, chacun y va de son expérience)
- A l’étranger, des petits papiers avec des questions basiques (le dernier film vu etc. )
- Un jeu de société.
3. Je manque de vocabulaire …
Je ne sais pas exactement combien de
fois j’ai pu entendre cette phrase. Je propose donc une activité qui
relève à la fois de la stabilisation du vocabulaire et de la prise de
confiance. En réalité, l’enseignant ne fait pas grand chose, à part
transcrire au tableau. Je conserve l’appellation fournie par Pauline
(auteure chez T’enseignes-tu?) : le jeu du soleil.
On part d’une thématique (Le voyage, le
travail etc.) inscrite au tableau dans un beau cercle. Je laisse 10-15
min de travail en sous-groupes aux apprenants pour qu’ils mobilisent et
organisent en catégories le vocabulaire dont ils ont connaissance, suit
une mise en commun. A partir de là, le thème est déroulé (parfois vers
des directions auxquelles vous n’auriez jamais pensé).
Le grand avantage c’est qu’ils
co-construisent (pour reprendre le vocable de l’approche actionnnelle)
une fiche de vocabulaire qui fait sens pour eux (bien loin de moi les
listes de vocabulaire que j’ai du mémoriser en lycée par exemple). Le
point final de cette activité est très souvent : “eh bien, pour des gens
qui manquent de vocabulaire …)
4. les stéréotypes ont la vie dure
Quel
que soit le niveau, je me rends compte que les stéréotypes sur la
France restent ancrés. A chaque fois que je récupère un nouveau groupe,
je fais une séquence sur la “déconstruction” de ces images. Depuis peu,
j’ai découvert que travailler à l’inverse c’est à dire à partir d’images
stéréotypées des pays en présence était très intéressant. Je m”explique
: dans mes groupes où plusieurs nationalités sont présentes, je pars à
la recherche d’une image stéréotypée de leur pays et là en général, la
parole se libère (C’est faux!, ah peut-être!, mais non!). C’est
d’ailleurs souvent très drôle parce qu’ils ne s’attendent pas à ces
stéréotypes et qu’ils s’en amusent beaucoup. Par la suite, il est
beaucoup plus simple de travailler sur les images pré-construites sur
les français.
AuteurCéline
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